Archives mensuelles : août 2012

Une lettre d’Alfred Capus au sujet de l’Affaire

Découverte il y a quelques temps sur un site de vente en ligne. En voici la description :

1 L.A.S. (177 x 114), 1 page, datée Jeudi.

« Croyez-vous ces bandits ! (Il s’agit, vous le devinez, de l’incident Picquart). C’est un coup ignoble, mais j’espère que les crapules cette fois-ci seront allés trop loin et que ça cessera. Mais on apprendrait que Picquart s’est suicidé demain ou après que ça ne m’étonnerait pas. On peut le considérer comme mort. On va probablement avertir tout le monde d’ici à huit jours…  »

Dreyfus, le dossier secret et la question homosexuelle… suite

Nous ouvrons une discussion sur la question, bientôt tout aussi lassante que celle du canon de 75, à l’occasion de la prochaine actualité que constitue la publication, annoncée pour octobre, d’un nouvel article sur le dossier secret et la question homosexuelle, dans L’Histoire, de Pierre Gervais, Pauline Peretz et Pierre Stutin (qui remplace Romain Huret) et celle d’un prochain ouvrage des mêmes intitulé : Le Dossier secret de l’affaire Dreyfus (voir à ce sujet notre précédent post : « Dreyfus et la question homosexuelle« ).

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Le formidable documentaire de Dumayet et Bober en libre accès

Pierre Dumayet : À la lumière de J’accuse (les intellectuels et l’affaire Dreyfus)
Documentaire réalisé en 1998 par Robert Bober.

On peut le visionner en plusieurs parties en cliquant ici.

Quelques rééditions…

L’association Théolib a réédité les Lettres d’un innocent, Cinq années de ma vie, et l’ouvrage de Louis Leblois : L’Affaire Dreyfus. L’iniquité. La réparation. Elle annonce aussi celle d’Un héros, le colonel Picquart de Pressensé.

Plus de renseignements sur http://www.theolib.com/

 

Quelques manuscrits de la BNF en libre consultation

 

Une lettre inédite d’Anatole France

Intéressante lettre sur l’affaire Dreyfus trouvée sur un site de libraire. «Hail to thee, cher ami ; Hail to thee, cher président [Deschanel fut président de la Chambre des députés de 1898 à 1902] ; Hail to thee, cher confrère [il fut élu à l’Académie française en 1899, Anatole France en 1896]. Je parle comme les sorcières. C’est que grâce à vous, je reviens du sabbat. Vous m’avez fait voir un merveilleux « hurlyburly ». Pourtant cette chambre a beaucoup changé, et le gouvernement aussi. Je n’étais pas grand sorcier quand, l’année dernière, je disais dans une réunion publique moins agitée que votre chambre : « nous aurons raison parce que nous avons raison ». Il n’est que temps de reconnaître l’innocence héroïque de Picquart. L’honneur de notre pays y est intéressé. Je vous estime trop, mon cher confrère [souligné], pour ne pas croire que c’est votre pensée […]».

 

Une lettre en partie inédite de Gide sur l’Affaire

Extraite du catalogue de la vente du jeudi 28 juin à 14h, Salle des ventes Favart, 3, rue Favart 75002 Paris.