Archives par étiquette : Anatole France

Trois manuscrits d’Anatole France

Trouvés sur le même Musée des lettres et manuscrits, quatre textes d’Anatole France. Il s’agit de son discours au meeting présidé par Duclaux du 28 novembre 1898  ; le deuxième  au meeting en l’honneur de Picquart du 3 décembre 1898 ; la fin de son discours prononcé en faveur du droit syndical des Instituteurs, le 22 février 1906 ; et celui prononcé au banquet offert à Aristide Briand, à la suite du vote de la loi de Séparation, le 6 juillet 1905.

Continuer la lecture

Une thèse en ligne sur les transpositions romanesques de l’affaire Dreyfus

Assia KETTANI, De l’Histoire à la fiction : les écrivains français et l’affaire Dreyfus.

Une thèse récemment soutenue. Tout à fait intéressante même si nous devons dire notre déception. Elle se concentre, en effet, à l’image des travaux déjà publiés (de Delhorbe à Barillier) sur les transpositions romanesques les plus connues, qui en constituent l’essentiel, laissant par exemple de côté la grosse dizaine d’autres « romans de l’Affaire », essentiellement antidreyfusards et tous contemporains, qui auraient permis d’enrichir, de préciser et surtout de renouveler considérablement le propos.

Continuer la lecture

Une lettre inédite d’Anatole France

Intéressante lettre sur l’affaire Dreyfus trouvée sur un site de libraire. «Hail to thee, cher ami ; Hail to thee, cher président [Deschanel fut président de la Chambre des députés de 1898 à 1902] ; Hail to thee, cher confrère [il fut élu à l’Académie française en 1899, Anatole France en 1896]. Je parle comme les sorcières. C’est que grâce à vous, je reviens du sabbat. Vous m’avez fait voir un merveilleux « hurlyburly ». Pourtant cette chambre a beaucoup changé, et le gouvernement aussi. Je n’étais pas grand sorcier quand, l’année dernière, je disais dans une réunion publique moins agitée que votre chambre : « nous aurons raison parce que nous avons raison ». Il n’est que temps de reconnaître l’innocence héroïque de Picquart. L’honneur de notre pays y est intéressé. Je vous estime trop, mon cher confrère [souligné], pour ne pas croire que c’est votre pensée […]».