Musique Michel Legrand · Livret Didier van Cauwelaert
Mise en scène et lumière Daniel Benoin
Création mondiale · Avec [distribution en cours], les Chœurs et l’Orchestre de l’Opéra de Nice · Décor Jean-Pierre Laporte · Costumes Nathalie Bérard-Benoin · Vidéo Paulo Correia · Production Théâtre National de Nice – CDN Nice Côte d’Azur, Opéra de Nice
Le capitaine Dreyfus, condamné pour trahison en 1894, était innocent, tout le monde le sait aujourd’hui. Mais de quel complot a-t-il réellement été la victime ? C’est le véritable traître qui nous le raconte : Esterhazy, officier débauché, faux aristocrate et vrai patron de maison close, maître-chanteur cynique et escroc au grand cœur. Ce n’est pas un salaud : c’est un voyou. Lui-même est manipulé par le Ministre de la Guerre, qui a fait tomber entre ses mains de faux secrets militaires. Comme prévu, Esterhazy s’empresse de les vendre aux Allemands, contribuant ainsi à les tromper à son insu. Mais les services secrets français découvrent cette « fuite », et ouvrent une enquête. Le ministre doit donc leur fournir un faux coupable, afin de protéger le vrai traître. Ce sera le capitaine Dreyfus, pour la simple raison qu’il est juif. L’antisémitisme est alors à son comble en France : sa culpabilité sera « crédible ». C’est ainsi qu’un innocent se retrouve au bagne, et refuse de se défendre par devoir patriotique, pour protéger l’armée française contre elle-même. Dreyfus, ou comment une simple « magouille de technocrates » débouche sur l’une des plus grandes injustices du monde, qui aura pour conséquence la création de la Ligue des Droits de l’Homme. >Didier van Cauwelaert
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« Refuse de se défendre par devoir patriotique, pour protéger l’armée française contre elle-même »… Tout cela devient réellement pénible. Ces gens ne se renseignent-ils donc pas avant d’écrire leurs livrets ??? Il existe pourtant sur la question d’autres livres que le Deniau…