Trouvé dans un catalogue de vente de 2013 :
3 L.A.S. novembre 1898-janvier 1899, à Paul VIOLLET ; 5 pages in-8.
Au sujet du colonel PICQUART, et de son renvoi de l’armée à propos de l’affaire Dreyfus. 23 novembre 1898. « Je souhaite de tout cœur que l’innocence de PICQUART soit proclamée.
Il ne m’appartient pas d’intervenir à quelque titre que ce soit. Je ne suis qu’un général du cadre de réserve – donc impuissant »…
Vendredi. « Depuis le commencement de l’affaire, j’ai reçu deux lettres signées, je ne dis pas de vous, mais de votre nom ».
Il a retrouvé la copie de sa réponse. « Vous ne m’avez pas écrit puisque vous me le faites savoir. Je suis, moi, certain d’avoir écrit la lettre que j’ai citée – j’en suis donc réduit à me demander le nom de mon mystificateur ».
Il est prêt à les lui communiquer « dans l’intérêt de la vérité »…
Vendredi soir.
Il le remercie de sa visite qui évite un plus long malentendu : il ne comprenait pas sa dépêche et « j’ai pataugé dans toutes les directions »…
L.a.s (minute) de Paul VIOLLET, 27 janvier 1899, à Adrien HEBRARD, au sujet de la « prétendue lettre que m’aurait envoyée le général de Galliffet », parue dans le Journal des Débats : « vous y reconnaîtrez […] la marque de fabrique du distingué successeur de Lemice-Terrieux. Les lettres du général de Galliffet que je possède n’ont jamais été communiquées à la presse. L’une de ces lettres m’a été envoyée au moment du procès ZOLA, lorsque le général, à la demande de Me Labori, s’offrit en vain à déposer ».
Ventre Piasa du 20 novembre 2013, n° 63.