Trouvée sur un catalogue de libraire en ligne, cette intéressante lettre de Déroulède à Barrès écrite de la Santé le 10 septembre 1899 :
« Mon cher compagnon d’armes, car c’est toujours ce souvenir de défense nationale qui fait que nous nous retrouvons et que nous nous unissons toujours aux liens de crise française. Merci d’abord pour votre admirable article pour mon affaire à moi ; mon avocat me disait qu’il y a là toute l’ossature de la plus forte plaidoirie. Ce n’est du reste pas la première fois que votre bon sens et votre bon cœur m’avaient grandement servi. Et maintenant, merci encore et surtout pour votre campagne contre “l’Affaire” [Dreyfus], la grande “Affaire” dont vous avez contribué aussi à amener l’heureuse solution. Si tant est que les Dreyfusards solutionnent ! Quant à moi, ni les calomniateurs ni les sénateurs ne me lâcheront ! »