Ce matin sur France Info (et repris sur le site de la station), cette petite présentation :
Il y a 120 ans, l’Affaire Dreyfus déchirait la France. Le 15 octobre 1894, l’arrestation du capitaine Alfred Dreyfus en écrivait la première page.
Ce 15 octobre 1894, le capitaine Alfred Dreyfus est convoqué au cabinet du chef d’état major général de l’Armée. Quand il arrive à son rendez-vous, le capitaine est reçu par un officier en uniforme, le commandant du Paty de Clam, et trois inconnus en civil. Prétextant une douleur à la main, le commandant demande au jeune capitaine d’écrire sous sa dictée une lettre.
Fausses preuves
Dreyfus accepte – sans le savoir il est en train de rédiger une fausse preuve qui va servir à l’accuser. Il n’a pas fini d’écrire quand Du Paty l’arrête, pour espionnage et haute trahison au profit de l’ennemi allemand. Le capitaine Dreyfus, condamné à la place d’un autre parce qu’il faisait figure de coupable idéal aux yeux de l’armée et d’une partie de l’opinion, devra attendre 12 ans avant que son innocence soit reconnue. Il sera totalement innocenté et réhabilité en 1906.L’intégralité du dossier aujourd’hui sur Internet
L’intégralité du dossier d’accusation du Capitaine Dreyfus, connu sous le nom de dossier secret, a été mis en ligne sur Internet l’année dernière par le ministère de la Défense. L’arrestation du Capitaine Dreyfus, c’était il y a 120 ans.
Ne pourrait-on se renseigner un peu et essayer, en 80 secondes, de parvenir à être exact ? Il est tout à fait étonnant de lire ainsi que le document qui fut dicté par Du Paty à Dreyfus deviendra « une fausse preuve qui va servir à l’accuser ».