En novembre, à une date qui sera bientôt définitivement fixée, sera rendu à Tel-Aviv un hommage à Dreyfus. À cette occasion, une réplique de la statue de Tim sera inaugurée et se tiendra une journée d’études autour de la double question de l’Affaire en images et du rapport entre Affaire et sionisme (voir plus bas)
En marge de l’inauguration de la statue de Tim à Tel-Aviv, sera organisée une journée de réflexion autour de l’Affaire. Pensée pour un public israélien, cette demi-journée s’articulera en deux tables rondes auxquels participeront des spécialistes de la question.
La première, en étroit lien avec l’événement qui en est à l’origine, pourrait s’intituler : « Une affaire d’images ». Elle cherchera à réfléchir sur importance de l’image (peintures, illustrations, dessins, caricatures) lors de l’Affaire mais aura aussi pour volonté de prolonger cette réflexion jusqu’à notre époque et ce dans le monde entier. Cette table ronde sera donc l’occasion de réfléchir sur les images et leur impact à l’époque de l’Affaire comme aujourd’hui, en ouvrant la discussion sur l’importance de l’image de nos jours, de la question des caricatures et de leur utilisation politique aussi bien à travers l’affaire Charlie que dans la réalité israélienne.
Avec Pierre-Olivier Perl, sociologue, spécialiste de la caricature ;
Bertrand Tillier, historien de l’art, spécialiste de l’image politique (sous réserve) ;
Michel Kichka, auteur de bandes-dessinées et dessinateur de presse ;
Philippe Val, essayiste et ancien rédacteur-en-chef de Charlie hebdo.
La seconde aura pour sujet : « L’Affaire aux origines du sionisme ? » Elle cherchera à s’interroger non seulement sur l’influence qui put être celle de l’Affaire dans l’itinéraire, la réflexion et le projet de Theodor Herzl ou de Max Nordau mais aussi de l’impact qu’elle put avoir pour les juifs de France qu’ils se nomment Bernard Lazare, Jacques Bahar, Joseph Reinach, etc. Développa-t-elle un sentiment national juif ou renforça-t-elle au contraire une francité revendiquée ? Plus largement, elle posera la question du rapport existant entre nationalisme juif, sionisme et antisémitisme en tentant d’apporter des réponses plus précises que celles qu’on donne habituellement à lire.
Avec Élie Barnavi ;
Claude Klein, juriste et historien, traducteur de Herzl ;
Simon Epstein, historien, spécialiste de l’antisémitisme ;
Philippe Oriol, historien, spécialiste de l’affaire Dreyfus.
Ces deux tables-rondes seront animées par Paule-Henriette Lévy.