Nous en parlions il y a peu (ici). Deux livres lui sont consacrés qui viennent juste de paraître.
On connaît Jehan-Rictus, le poète des Soliloques du Pauvre, qui connut au tournant du siècle une véritable notoriété avec les poèmes argotiques qu’il récitait sur les planches des cabarets de Montmartre et du Quartier Latin. Il pourra être intéressant de voir ce que fut son point de vue sur l’affaire Dreyfus, un point de vue qui ne fut peut-être pas aussi unique que cela. Plutôt qu’une étude, nous donnerons ici, à chaque occurrence, les pages de son journal qui s’y rapportent, journal de 34 862 pages qu’il tint sans relâche du 21 septembre 1898 au 6 novembre 1933, date à laquelle la mort le faucha alors qu’il était justement en train de confier ses pensées à son diaire.