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À paraître : Alfred Dreyfus. Lettres à la marquise

À paraître aux éditions Grasset, les Lettres à la marquise d’Alfred Dreyfus.
La correspondance – en partie croisée (il ne demeure des lettres de la marquise qu’une recopie partielle de Dreyfus) – de la marquise Arconati Visconti avec Alfred Dreyfus. Une correspondance que les deux amis entretinrent de 1899 à 1923 et qui, sur fond de « troisième affaire Dreyfus », du vote de la loi de Séparation, du « règne » de Clemenceau, de la panthéonisation de Zola et de l’attentat de Grégori, et de la Grande Guerre, voit défiler le « vieil amoureux » de la marquise, Émile Combes, le « problématique » Jaurès, le « décevant » Clemenceau et les amis Molinier, Monod, Reinach, etc. Une correspondance qui permet de mieux connaître celui qui a donné son nom à l’Affaire et qui est décidément bien plus intéressant que ce qu’on en a souvent dit.

Parution le 22 mars 2017. Prix : 23 €.

Dreyfus : lettres à la marquise Arconati Visconti

Après les souvenirs de Mathieu, Grasset vient de publier un important inédit : un large choix de lettres de la correspondance croisée entre Alfred Dreyfus et l’étonnante marquise Arconati Visconti. Une correspondance qui permet de découvrir un homme qui demeure finalement bien peu connu. De 1899 à 1923, ces 458 lettres – la plupart étant de lui – révèlent non seulement Dreyfus après l’Affaire, mais aussi des points essentiels de l’histoire de France. Marie-Louise Arconati-Visconti (1840-1923), fille du journaliste et homme politique Alphonse Peyrat, était une femme influente dans les salons parisiens en même temps qu’une républicaine laïque. Riche collectionneuse et mécène, elle fut une grande amie du capitaine Dreyfus, qui disait des déjeuners chez elle qu’ils étaient « une joie pour l’esprit et un plaisir pour le cœur » – un si grand plaisir qu’il l’a prolongé par des lettres à cette femme droite et passionnée.

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