Cette nouvelle « science » est entre autres mise en lumière lors de l’affaire Dreyfus. En effet, en 1897, Jules Crépieux-Jamin est mandaté pour participer à l’expertise du bordereau. À la suite d’une analyse graphologique, il affirme que l’auteur du texte préjudiciable n’est pas Alfred Dreyfus et contribue ainsi à prouver l’innocence de ce dernier. Une lettre de Lucie Dreyfus, du 16 août 1897, en témoigne :
Je suis heureuse que la graphologie vous ait amené à partager notre conviction et c’est pour moi une grande satisfaction que la pensée que votre nom, votre réputation contribueront à apporter la lumière, à faire rendre à mon pauvre mari l’honneur et l’estime dont il n’a jamais cessé d’être parfaitement digne.
Le fonds Crépieux-Jamin est consultable dans la salle de lecture du centre Mahaut-d’Artois à Dainville sous les cotes 79 J 1 à 32.
Documents à télécharger
79 J – Répertoire du fonds Jules-Crépieux-Jamin (pdf – 92,73 ko)
Source : http://www.archivespasdecalais.fr/Chercher-dans-les-archives/Fonds-et-collections/Archives-privees-et-iconographiques/Archives-privees/79-J-Fonds-Jules-Crepieux-Jamin-1763-1977/Jules-Crepieux-Jamin-homme-de-science-et-d-esprit