La conférence que nous avions précédemment annoncée…
La conférence que nous avions précédemment annoncée…
Paris Police 1900 veut nous montrer que tout ne fut pas idéal lors de cette fameuse Belle-Époque. Elle veut nous montrer qu’elle fut violente, noire, que les inégalités y étaient criantes et qu’elle ne reconnaissait aux femmes qu’une place d’épouses, de mères ou de prostituées. Elle veut nous montrer aussi que les agitateurs de l’antisémitisme étaient sans limite et que leurs motivations étaient plus financières qu’idéologiques, qu’ils pouvaient agir en toute impunité, sous l’œil bienveillant d’une police qui n’hésitait pas à avoir recours à des moyens que réprouve la morale. Le contrat est assurément rempli. Policiers corrompus ou lâches qui cultivent de bien choquantes accointances, peuple miséreux et bourgeoisie et aristocratie, parfaitement décadentes, vivant dans une parfaite insouciance, femmes niées, utilisées, méprisées, quand elles ne sont pas maltraitées voire découpées, et antisémites, parfaits boutiquiers, braillant en continu entre deux assassinats et trois bastonnades.
« L’Affaire Dreyfus, alliés et adversaires. D’autres regards sur l’Affaire » par Alain Pagès, Jean-Sébastien Macke et Marie Aynié. Du 11 mars au 6 avril.
Par Cécile Petitet, mercredi 3 février 2021, 14h30-16h00.
Informations et billetterie : ici.
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Dans une prochaine vente aux enchère à Nantes (08/12/2020)
La correspondance croisée entre l’écrivain et poète André Spire (1868-1966) et l’historien Daniel Halévy (1872-1962) est l’une des plus longues et des plus riches du XXe siècle, s’étendant de 1899 à 1961. Née dans les combats et l’effervescence politique de l’affaire Dreyfus – où Spire se bat en duel –, cette relation engagée dans le mouvement des Universités populaires et la mouvance de Charles Péguy et ses Cahiers de la Quinzaine, devient houleuse lors de la montée des périls au début des années Trente, et se fracasse dans l’essor de l’hitlérisme, en raison d’allégeances politiques devenues inconciliables.
320 notices à ce jour…
Pour les dernières, à signaler :
Jacques Bainville, jeune dreyfusard ;
Pierre Batail, un des rares journalistes algériens à avoir pris une position dreyfusarde… Un inlassable combattant contre l’antisémitisme après avoir été antisémite ;
Charles Bazelin, dreyfusard de la Nièvre ;
Henri Beaussier, antidreyfusard d’Indre-et-Loire ;
Raymond Bazin, dreyfusard du Calvados après la découverte du « faux Henry » ;
Georges de Beauregard, député, antisémite obsessionnel et antidreyfusard forcené ;
Henri Becker, bras droit de Bernard Lazare au sein du Comité de défense contre l’antisémitisme ;
Capitaine Marcel Bégouën, insulteur de Trarieux… quelques documents inédits… ;
L’Expert Edme Belhomme.