Vu sur un site de vente aux enchères, cette petite carte au modeste prix de départ de 1 000 euros attribuée à Zola.
Nous l’en avons prévenu mais il s’obstine et s’en agace…
Vu sur un site de vente aux enchères, cette petite carte au modeste prix de départ de 1 000 euros attribuée à Zola.
Nous l’en avons prévenu mais il s’obstine et s’en agace…
Vu sur ebay, au prix de 4 400 + 200 € de port, un tableau ainsi décrit :
Ancien et grand tableau huile sur toile portrait d’Emile Zola, représentation présumée de la lettre » J’accuse « . Le tableau est signé L.Barbut. 99.Luc Barbut Davray ( 1863-1926 )
Un Zola qui doit être un Léon Zola ou un Eulethère Zola.
Le vendeur a été prévenu sans succès…
Pour mémoire, un Zola prénommé Émile :
Les deux hommes s’étaient connus dans leur enfance au lycée Charlemagne et Grégori, avant de passer à la postérité en tirant sur Alfred Dreyfus lors de la cérémonie de translation des cendres de Zola au Panthéon en juin 1908 et de devenir à ce titre un héros de La Libre Parole qui ouvrit en son honneur une souscription, avait été l’éditeur de Drumont pour l’édition illustrée de La France juive.
À Enghien, ce 16 novembre, ont été vendus les papiers Nordau. Deux lots étaient consacrés à l’Affaire, ensemble de lettres à son épouse à propos du procès de Rennes. Continuer la lecture
Les 8 et 9 novembre avait lieu la seconde vente de la collection Pierre Bergé. Un lot concernait l’affaire :
Trois documents doivent passer en vente dans quelques jours à New-York : une lettre d’Esterhazy en marge du procès de Rennes, le manuscrit de la Lettre à la France de Zola et une lettre qui semble bien inédite de Dreyfus à Chautemps du 14 février 1895… une dernière lettre dont la provenance (comme pour une autre très récemment : voir ici) est pour le moins curieuse dans la mesure où elle devrait être aujourd’hui aux ANOM.
Dans une vente ancienne, cet extrait d’une lettre de Dreyfus à Jules Adler du 22 mars 1908 :
« Je suis très heureux d’adhérer à l’initiative que vous prenez pour qu’il soit érigé un buste sur la tombe de Bernard Lazare. Bernard Lazare fut un des premiers et des plus courageux ouvriers de l’œuvre de réparation ; il défendit ma cause avec une rare simplicité et une immense abnégation. Son caractère était aussi élevé que son cœur était généreux ; il était toujours prêt à se battre et à se sacrifier pour toutes les causes justes. Je m’associe de tout cœur à l’hommage que vous voulez rendre à la mémoire de Bernard Lazare »…
Lettres et Manuscrits Autographes, Souvenirs Historiques, vente Piasa du 22 Novembre 2006, lot