Archives par étiquette : Histoire de l’affaire

Arthur Meyer, Correspondance

book-08532682Après la biographie qu’elle avait donnée de son grand-père (Arthur Meyer, directeur du Gaulois. Un patron de presse juif, royaliste et antidreyfusard, Paris, Imago, 2003 , 256 p. 20 €), Odette Carasso vient de publier chez Champion un fort et attendu volume : Correspondance reçue par Arthur Meyer, un patron de presse dans le Paris du XIXe siècle.

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Elisabeth Weissmann, Lucie Dreyfus, la femme du capitaine

Electre_978-2-84597-529-3_9782845975293Lucie Dreyfus : « une femme de »… absente de la plupart des livres sur l’Affaire où bien loin sur la photo, derrière les dreyfusards qui eux-mêmes, la plupart du temps, masquent le capitaine. Une affaire souvent sans Dreyfus et presque toujours sans Lucie.

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Inauguration de la rue Georges Picquart

Ce matin, 13 novembre 2015, à 11h15, a été inauguré, dans le quartier des Batignolles, la rue Georges Picquart (perpendiculaire au boulevard Pereire, à proximité de la station Pont Cardinet).
En présence des familles Picquart, Dreyfus et Zola, du grand rabbin de France Haïm Korsia et de Roman Polanski, Anne Hidalgo, Brigitte Kuster, Christian Vigouroux et jean-Yves Le Drian ont pris la parole.

Dreyfus : lettres à la marquise Arconati Visconti

Après les souvenirs de Mathieu, Grasset vient de publier un important inédit : un large choix de lettres de la correspondance croisée entre Alfred Dreyfus et l’étonnante marquise Arconati Visconti. Une correspondance qui permet de découvrir un homme qui demeure finalement bien peu connu. De 1899 à 1923, ces 458 lettres – la plupart étant de lui – révèlent non seulement Dreyfus après l’Affaire, mais aussi des points essentiels de l’histoire de France. Marie-Louise Arconati-Visconti (1840-1923), fille du journaliste et homme politique Alphonse Peyrat, était une femme influente dans les salons parisiens en même temps qu’une républicaine laïque. Riche collectionneuse et mécène, elle fut une grande amie du capitaine Dreyfus, qui disait des déjeuners chez elle qu’ils étaient « une joie pour l’esprit et un plaisir pour le cœur » – un si grand plaisir qu’il l’a prolongé par des lettres à cette femme droite et passionnée.

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