Une étude de Vincent Pacchkjni : on clique ici
Découverte il y a quelques temps sur un site de vente en ligne. En voici la description :
1 L.A.S. (177 x 114), 1 page, datée Jeudi.
« Croyez-vous ces bandits ! (Il s’agit, vous le devinez, de l’incident Picquart). C’est un coup ignoble, mais j’espère que les crapules cette fois-ci seront allés trop loin et que ça cessera. Mais on apprendrait que Picquart s’est suicidé demain ou après que ça ne m’étonnerait pas. On peut le considérer comme mort. On va probablement avertir tout le monde d’ici à huit jours… »
Des images trouvées il y deux ou trois ans sur un site de vente en ligne…
Inédites et tout à fait étonnantes…
Intéressante lettre sur l’affaire Dreyfus trouvée sur un site de libraire. «Hail to thee, cher ami ; Hail to thee, cher président [Deschanel fut président de la Chambre des députés de 1898 à 1902] ; Hail to thee, cher confrère [il fut élu à l’Académie française en 1899, Anatole France en 1896]. Je parle comme les sorcières. C’est que grâce à vous, je reviens du sabbat. Vous m’avez fait voir un merveilleux « hurlyburly ». Pourtant cette chambre a beaucoup changé, et le gouvernement aussi. Je n’étais pas grand sorcier quand, l’année dernière, je disais dans une réunion publique moins agitée que votre chambre : « nous aurons raison parce que nous avons raison ». Il n’est que temps de reconnaître l’innocence héroïque de Picquart. L’honneur de notre pays y est intéressé. Je vous estime trop, mon cher confrère [souligné], pour ne pas croire que c’est votre pensée […]».
Extraite du catalogue de la vente du jeudi 28 juin à 14h, Salle des ventes Favart, 3, rue Favart 75002 Paris.