Un impressionnant ensemble. Voir ici
NB. A la fin de la page, de nombreux autres liens vers d’autres pages sur le sujet…
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Les souvenirs du colonel Jacquillat, trouvés sur un site « perso » :
Souvenirs – L’Affaire Dreyfus
Un certain matin de 1894, alors que je commandais une batterie à Toulon, le Petit Marseillais, venant d’annoncer la trahison d’un Capitaine d’artillerie, je rencontrai mon camarade Zurcher (promo 1878) qui commandait à Toulon une autre batterie au même 13e Bataillon d’Artillerie à pied. Et spontanément Zurcher me déclara qu’à son avis, si le traître appartenait à sa promotion, ce ne pouvait être qu’un certain Capitaine Dreyfus. Dans l’après-midi du même jour, le Petit Var, autre journal ne paraissant que vers 3 heures, ayant annoncé la trahison du Capitaine d’Artillerie D., je rencontrai mon camarade de promotion, Capitaine Delmas(1) (officier d’ordonnance du Général de Maillé, adjoint au Gouverneur Préfet Maritime) et, comme je le plaignais de porter un nom de même initiale D, il me raconta qu’il avait, peu de temps auparavant, accompli, comme breveté, un stage de plusieurs jours au 3e Bureau de l’Etat-Major Général, et que, dans ce Bureau, un certain Capitaine Dreyfus, à tête fort peu sympathique, lui semblait bien pouvoir être le coupable… Continuer la lecture
Un inventaire dont certaines entrées sont consultables en ligne et téléchargeables. Ici.
Ici le très bon et très utile site fait pour accompagner l’exposition de novembre-décembre 2006.
Cet autre document, trouvé aussi en quelque brocante, est le journal, tenu du 25 juin 1894 au 8 septembre 1899, d’un certain docteur Duflory, proche d’Henri d’Orléans, et qui se définissait politiquement comme« libéral » (30 mai 1897, f. 21). En 1898, après avoir délaissé pendant quelques mois son journal, il écrit à la mi-mai :
Les souvenirs d’un paysan, Jean-Marie Déguignet qui pendant quelques pages s’arrête sur l’Affaire. Voici ici.
Nous avons récemment trouvé une correspondance (de 1897 à 1904) d’un certain Monteil, receveur des finances à Saint-Flour (Cantal), à son fils Pierre, alors élève de première année à Saint-Cyr. Y sont présentes de nombreuses considérations sur l’Affaire, tout à fait intéressantes et qui permettent d’avoir un éclairage sur la manière dont elle put être vécue par un anonyme qui de sa province voyait se dérouler les événements parisiens. Citons-en les extraits se rapportant à l’Affaire.
Georges Sorel, dans La Révolution dreyfusienne, écrit que « l’affaire Dreyfus ne mérite vraiment d’être racontée en détail que dans la forme du roman-feuilleton[1] ». Elle s’y prête assurément en ce qu’elle en contient tous les ingrédients : des personnages fortement typés, des héros et des traîtres, des morts énigmatiques, de constants rebondissements, des secrets et des révélations qui ne pouvaient qu’exciter les imaginations. Exciter l’imagination, sans doute, mais aussi le goût de la réclame de quelques-uns qui se fixèrent la mission de nous dire ce que nous ne savons pas et qui à vrai dire ne nous intéresse que rarement. Aux « mystères » qui existent, et qui sont assurément à relativiser, il fallait donc en ajouter d’autres pour découvrir quelques vérités cachées et dire le fin mot de l’histoire. Reprenons donc la lecture de ces trop nombreux ouvrages « du doute et du soupçon », comme le dit très justement Vincent Duclert, « élucubrations les plus futiles proférées du haut de l’érudition la plus revendiquée et la moins solide sur les “mystères cachés” de l’Affaire et de Dreyfus »[2].