Archives par étiquette : l’affaire Dreyfus

Le nouveau livre d’Adrien Abauzit. Partie II (de quelques prétendus assassinats dreyfusards, de Lemercier-Picard, de la légende des aveux de Dreyfus, de Picquart stipendié du « Syndicat », des imaginaires tentatives de corruption et d’intimidation des dreyfusards et des nombreux mensonges de Cuignet et de Roget)

Parce qu’elle était extraordinaire, on la voulait plus extraordinaire encore. (Joseph Reinach)

Reprenons notre lecture du dernier volume d’Adrien Abauzit : Dérobades et diversions. Un volume qui nous est adressé, nous dont le « naufrage est interminable » (p. 15). Un volume avec lequel Adrien Abauzit annonce qu’il va « remettre l’affaire à l’endroit, ce qui implique d’anéantir les propos boiteux et les sophismes qui [lui] sont opposés », en un mot : une véritable « démolition de la nouvelle argumentation adverse » (p. 9).
Nous avons déjà commenté cette « démolition » du début à la page 34, passons à la suite, avec le chapitre III qui concerne les quelques personnages qu’on nous dit avoir été assassinés par les dreyfusards.

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Un scoop à propos de la transmission illégale du dossier secret en 1894

Charles Malauzat nous communique le petit article suivant à propos de la transmission illégale en 1894 dossier secret. Jusqu’à présent, nous savions que la chose avait été révélée à Mathieu et à Demange par diverses connaissances : Reitlinger, Develle, Salles, Gibert… Charles Malauzat nous apporte cette étonnante découverte… passée inaperçue à son époque et ignorée de tous les historiens qui ont travaillé sur l’Affaire. Mais laissons lui la parole :

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Dreyfus général

Jeudi dernier, à l’unanimité des présents, le Sénat, après la Chambre, a élevé, à titre posthume, Alfred Dreyfus au grade de général de brigade. 119 après sa réhabilitation est réparée l’erreur qui avait mis fin à sa carrière et l’avait obligé, la mort dans l’âme, à demander sa retraite. Enfin…

Une décision du président de la République

Une cérémonie de commémoration pour Alfred Dreyfus, pour la victoire de la justice et de la vérité contre la haine et l’antisémitisme.

Le 12 juillet 1906, la cour de cassation rendait à Alfred Dreyfus les biens les plus précieux de l’honnête homme : son innocence, sa liberté, sa dignité et son honneur.
Douze ans après le déclenchement de « l’affaire » triomphaient enfin, à travers le capitaine Dreyfus, l’esprit des Lumières, les principes de 1789 et la promesse républicaine.

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La Statue de Bernard Lazare à Nîmes

Il y a un an, presque jour pour jour, nous parlions ici du projet de refaire la statue nîmoise de Bernard Lazare. À l’occasion du 160e anniversaire de sa naissance, en octobre prochain, la statue sera retrouvera enfin sa place, dans les Jardins de la Fontaine. Les initiateurs de ce beau et nécessaire projet on encore besoin de vous. Tout soutien financier, même symbolique, est le bienvenu. Vous pouvez participer en cliquant : ici.