La première, due à Jean-Marie Digout, parue l’année dernière (commander) ;
la seconde à paraître dans quelques semaines (commander).
Nous avions, en son temps, réagi à l’étonnant papier publié sur le site de Valeurs actuelles. Nous avions fait un post sur ce blog (ici) et laissé un commentaire – d’une totale sobriété – qui a été retiré parce que ne « respect[ant] pas [sa] charte d’utilisation des commentaires ». Bah tiens !
Voir ici.
On les trouve ici.
Il nous avait échappé, ce hors-série des DNA (Les Saisons d’Alsace n° 85) publié en août dernier.
La conférence que nous avions précédemment annoncée…
Paris Police 1900 veut nous montrer que tout ne fut pas idéal lors de cette fameuse Belle-Époque. Elle veut nous montrer qu’elle fut violente, noire, que les inégalités y étaient criantes et qu’elle ne reconnaissait aux femmes qu’une place d’épouses, de mères ou de prostituées. Elle veut nous montrer aussi que les agitateurs de l’antisémitisme étaient sans limite et que leurs motivations étaient plus financières qu’idéologiques, qu’ils pouvaient agir en toute impunité, sous l’œil bienveillant d’une police qui n’hésitait pas à avoir recours à des moyens que réprouve la morale. Le contrat est assurément rempli. Policiers corrompus ou lâches qui cultivent de bien choquantes accointances, peuple miséreux et bourgeoisie et aristocratie, parfaitement décadentes, vivant dans une parfaite insouciance, femmes niées, utilisées, méprisées, quand elles ne sont pas maltraitées voire découpées, et antisémites, parfaits boutiquiers, braillant en continu entre deux assassinats et trois bastonnades.
« L’Affaire Dreyfus, alliés et adversaires. D’autres regards sur l’Affaire » par Alain Pagès, Jean-Sébastien Macke et Marie Aynié. Du 11 mars au 6 avril.