Ces superbes dessins sont aujourd’hui conservés au mahJ
Archives par étiquette : histoire de l’affaire Dreyfus
« Pour la lumière » : un manuscrit inédit d’Émile Zola
Alain Pagès a eu la gentillesse de nous communiquer ce billet :
Dictionnaire de l’affaire Dreyfus : 281 notices…
Nous en sommes aujourd’hui à 281 notices et à Bayer, obscur petit espion. Dorénavant, nous signalerons ici les notices qui nous semblent devoir retenir l’attention. En attendant, de celles déjà publiées – et sans parler des nombreuses qui exhument de petits acteurs inconnus ou de celles qui offrent à lire de nouveaux documents sur des acteurs plus célèbres –, quelques figures peu connues, mal connues ou le plus souvent tout à fait inconnues :
Quelques importantes et inconnues figures de province ou d’Algérie : Adrien-Dubé, figure de l’antidreyfusisme et de l’antisémitisme vendéen ; l’antidreyfusard Francisque Allombert ; l’exalté Johel d’Armor ; Henri Arnould, dreyfusard vosgien ; Gaston Bally ; Frédéric Barbedette, antidreyfusard puis dreyfusard algérien ; Gabriel Baron, député sans conviction.
Quelques grands oubliés du dreyfusisme : le vigoureux Jean Ajalbert ; le fidèle Paul Alexis, les socialistes Maurice Allard, Jean Allemane et Paul Argyriadès ; Octave Aubert ; Jacques Bahar, un des premiers dreyfusards ; Georges Barbézieux, dreyfusard important, essentiel même, et que la mémoire a complètement oublié ; Victor Barrucand, dreyfusard de terrain ; Serge Basset, le dreyfusard aux deux visages ; Pierre Baudin, dreyfusard et ministre ; le courageux Henry Bauër.
Quelques oubliés ou méconnus de l’antidreyfusisme : Hippolyte Barthélemy, homme de l’armée ; Marie Bastian, la voie ordinaire.
Des nouvelles de la Maison Zola-Musée Dreyfus
Bientôt ouvrira officiellement le premier musée permanent de l’affaire Dreyfus dans la maison de Zola. Il sera accompagné d’un site de ressources pour les curieux, les amateurs et les enseignants. On peut déjà consulter la page provisoire de cet site : ici.
Dictionnaire biographique de l’affaire Dreyfus
100 notices en ligne à ce jour… De « anonyme » à « Emmanuel Arène »…
On clique : ici
Une notice pour le moins étonnante
Trouvée sur le très populaire – et par ailleurs très pratique et souvent excellent – Geneanet, cette notice signée « Pierfit » à propos de « Georges Picquart, le Capitaine » (???)
Publication du Dictionnaire de l’affaire Dreyfus
Nous avons, ici, déjà parlé de ce projet de Dictionnaire biographique et géographique de l’affaire Dreyfus. Chantier entrepris en 1999, il a souvent été retardé par d’autres projets qui le remettaient « à plus tard ». Dictionnaire ouvert dont l’ambition flirte avec l’exhaustivité, de ce fait difficilement assumable par un éditeur, il nous a semblé nécessaire d’en proposer une version digitale qui permettra de plus de profiter de tout ce qu’offre la technologie : moteur de recherches, tri par catégories (lieu, profession, tendance politique, croyance religieuse, etc.), renvois d’une notice à l’autre… et qui surtout demeurera corrigeable, amendable, augmentable à l’infini… Aujourd’hui beaucoup de pages sont écrites et beaucoup restent à l’être… Nous mettrons en ligne les notices progressivement, dans l’ordre alphabétique et au rythme de quelques-unes par jour…
On le trouvera en cliquant à l’adresse : dicoaffairedreyfus.com ou en cliquant : ici.
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Dreyfus face à l’accusation en 1894 : Complément…
Nous avons publié récemment un ensemble extraordinaire – dont on a du mal à comprendre qu’il soit resté si longtemps inédit – de notes de Dreyfus à destination de son avocat (voir ici). Quatre pièces manquaient, extraites en 1899 pour la Cour de cassation et que nous n’avons pas retrouvées dans le fonds BB19 . Elle avaient été publiées – la chose nous avait échappé – en mai 1899 dans Le Figaro (la première) et dans Le Paysan français (les trois suivantes) et reprises par la presse dreyfusarde. Il s’agit de quatre notes écrites pendant le procès qu’on pourra voir en cliquant ici.
La presse mexicaine et l’Affaire Dreyfus : à la recherche de la France idéale
L’historiographie française s’est penchée et se penchera encore sur l’Affaire Dreyfus[1]. L’arrestation d’Alfred Dreyfus en 1894 pour trahison au service de l’Allemagne, sa condamnation abusive provoquée par les manigances de l’État-major et la presse antisémite, la campagne acharnée de sa famille pour le réhabiliter, la découverte du véritable coupable, l’intervention d’Émile Zola dont le prestige de romancier donna à l’Affaire une résonance mondiale et déchaîna les passions des deux camps, la flambée d’antisémitisme et de nationalisme qui suivis à la publication de « J’Accuse… ! », la mobilisation des intellectuels pour la révision du procès, la fin en queue de poisson de ce second procès qui vit Dreyfus sortir du tribunal de Rennes coupable aux yeux des juges mais libre de continuer son combat jusqu’à sa réhabilitation. Entre les tentatives de coup d’État des antidreyfusards, les conflits idéologiques afin de justifier la défense ou la dénonciation de Dreyfus, la flambée d’anticléricalisme qui reprit de plus belle à la faveur du conflit provoqué par l’Affaire jusqu’à mener à la séparation de l’Église et de l’État en 1905, l’Affaire est vite devenue un pilier de l’histoire politique du XIXe siècle, un mythe fondateur de la république, et un lieu d’étude privilégié de la pensée intellectuelle française.
Assassins ! de Jean-Paul Delfino
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Un roman qui imagine comment, pour la cause, le fumiste Buronfosse, main armée du nationalisme et de l’antisémitisme, assassina Zola. On y croise toute la fine fleur de l’antidreyfusisme en un roman qui prend quelques belles libertés avec l’histoire et aurait pu être amusant et plutôt agréable à lire si l’auteur ne s’était pas senti obligé de peindre – rigoureusement insupportable et d’une stupidité qui donne une idée assez précise de ce que peut être l’infini – ce portrait de Dreyfus , variation en surenchère de la scène, déjà tout à fait idiote, que nous avait laissée Armand Lanoux dans son Zola ou la conscience humaine.