Éric Zemmour, qui se pique de connaître et de comprendre le passé et bâtit, de la chute de Rome au procès Papon, une histoire fantasmagorique à coup d’erreurs, d’improvisations, d’anachronismes et de lectures forcées devait inévitablement passer par l’Affaire Dreyfus pour nous infliger sa vérité qui n’a que peu avoir avec la vérité historique. Nous y répondrons bientôt, quand auront paru les quelques projets en gestation qui remettront l’histoire dans sa vérité et Zemmour dans la sienne. Dans l’attente nous relayons la toute récente protestation des Mulhousiennes et Mulhousiens :










Adrien Abauzit vient de rééditer l’exploit : écrire sur l’Affaire sur la base d’un corpus minimal dont il ne retient que ce qui « colle » avec sa « thèse », dont il oublie, avec une constance obstinée, ce qui viendrait la contredire et propose au final des interprétations forcées qui feront plaisir à ses lecteurs habituels, ceux qui veulent, parce qu’il le faut, que Dreyfus soit coupable.
Il nous avait échappé, ce hors-série des DNA (Les Saisons d’Alsace n° 85) publié en août dernier.