On les trouve ici.

Musée de Bretagne
On les trouve ici.
Musée de Bretagne
Adrien Abauzit vient de rééditer l’exploit : écrire sur l’Affaire sur la base d’un corpus minimal dont il ne retient que ce qui « colle » avec sa « thèse », dont il oublie, avec une constance obstinée, ce qui viendrait la contredire et propose au final des interprétations forcées qui feront plaisir à ses lecteurs habituels, ceux qui veulent, parce qu’il le faut, que Dreyfus soit coupable.
Il nous avait échappé, ce hors-série des DNA (Les Saisons d’Alsace n° 85) publié en août dernier.
La conférence que nous avions précédemment annoncée…
Paris Police 1900 veut nous montrer que tout ne fut pas idéal lors de cette fameuse Belle-Époque. Elle veut nous montrer qu’elle fut violente, noire, que les inégalités y étaient criantes et qu’elle ne reconnaissait aux femmes qu’une place d’épouses, de mères ou de prostituées. Elle veut nous montrer aussi que les agitateurs de l’antisémitisme étaient sans limite et que leurs motivations étaient plus financières qu’idéologiques, qu’ils pouvaient agir en toute impunité, sous l’œil bienveillant d’une police qui n’hésitait pas à avoir recours à des moyens que réprouve la morale. Le contrat est assurément rempli. Policiers corrompus ou lâches qui cultivent de bien choquantes accointances, peuple miséreux et bourgeoisie et aristocratie, parfaitement décadentes, vivant dans une parfaite insouciance, femmes niées, utilisées, méprisées, quand elles ne sont pas maltraitées voire découpées, et antisémites, parfaits boutiquiers, braillant en continu entre deux assassinats et trois bastonnades.
Par Cécile Petitet, mercredi 3 février 2021, 14h30-16h00.
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