Aux éditions Via Romana – éditeur dont l’orientation, à voir le catalogue (Pierre-Antoine Cousteau, Rebatet, La Varende, Jean Raspail, Jean-Yves Le Gallou, Yves Chiron, Jean Madiran, Marcel Lefebvre, etc.) ne fait pas le moindre doute et qui avait republié en 2006 l’ahurissant Une affaire d’honneur. L’affaire Dreyfus d’Yves Amiot – originellement paru aux éditions Ulysse – vient de paraître la première biographie (on oubliera le petit opuscule de 50 pages dû à Albert Croquez et publié en 1911 chez Émile-Paul) consacrée à Paul Granier de Cassagnac, ou plus exactement première biographie en français puisqu’avait paru en 1991, à New York, l’important Paul de Cassagnac and the Authoritarian Tradition in Nineteeth-Century France, signé par Karen M. Offen (Library of Congress).
Archives de catégorie : Actualités
Tournage (09/09/2018)
Une exposition Clemenceau
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De l’affaire Dreyfus à l’affaire Audin
Sur France Culture, le 14 juin dernier, La Fabrique de l’histoire invitait Sylvie Thénault, Vincent Duclert et Pierre Gervais.
Jaurès et l’affaire Dreyfus : histoire d’un engagement. Journée d’études au Centre national et musée Jean Jaurès à Castres
Annoncé pour le 24 novembre. Nous en reparlerons dès que nous aurons de plus amples informations.
Pierre Loti dreyfusard ? Une note critique
De Vincent Duclert, la note suivante :
Le Capitaine Dreyfus : une histoire toujours d’actualité ?
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L’Affaire dans quelques récents numéros de revues universitaires V
Nouvelle récolte :
Une étude sur Maurice Weil
Par Virgilio Ilari, en italien, une étude sur l’homme mystérieux de l’Affaire dans laquelle il joua probablement un rôle minime quoi qu’en pensent les amateurs de « vérités cachées ». À lire ici.
Jean-Numa Ducange, Jules Guesde
Jean-Numa Ducange a publié en avril dernier chez Armand Colin un Jules Guesde. L’anti-Jaurès ? On y apprendra, si on l’ignorait, que ce n’est pas un hypothétique et fantasmatique antisémitisme, comme nous le soutient Alexis Lacroix, qui le tint loin de l’Affaire mais des raisons avant tout politiques et sa volonté de « faire du socialisme, et rien que du socialisme ». Après une rapide réfutation du Guesde antisémite, Jean-Numa Ducange nous montre un Guesde dans un premier temps plus dreyfusard encore que Jaurès puis faisant le choix de l’abstention par intransigeance et volonté d’indépendance au nom d’un « séparatisme ouvrier » qui commandera aussi son refus en juin 1899 d’accepter l’entrée d’un socialiste dans un gouvernement bourgeois.
Un passionnant travail qui, après les travaux de Claude Willard et des ouvrages qui jusqu’alors tenaient plus de l’hagiographie, nous permet de mieux connaître cette grande figure du socialisme – « le socialisme fait homme » – dont on a voulu faire un sectaire et qui fut avant tout, le travail de Jean-Numa Ducange nous le montre bien, « un pur ».