La correspondance passive de la marquise est en ligne…
On en trouvera un inventaire complet et facilement utilisable en cliquant ici.
On la consultera : ici.
Notons que le classement – qui est celui de la marquise – est souvent étonnant. Pour retrouver par exemple – et seul exemple – les dates et l’ordre des lettre qu’Alfred Dreyfus lui adressa, il faudra se reporter à la « provenance des textes » des Lettres à la marquise publiées chez Grasset en 2017.
Archives de catégorie : Correspondance
Dreyfus face à l’accusation en 1894 : Complément…
Nous avons publié récemment un ensemble extraordinaire – dont on a du mal à comprendre qu’il soit resté si longtemps inédit – de notes de Dreyfus à destination de son avocat (voir ici). Quatre pièces manquaient, extraites en 1899 pour la Cour de cassation et que nous n’avons pas retrouvées dans le fonds BB19 . Elle avaient été publiées – la chose nous avait échappé – en mai 1899 dans Le Figaro (la première) et dans Le Paysan français (les trois suivantes) et reprises par la presse dreyfusarde. Il s’agit de quatre notes écrites pendant le procès qu’on pourra voir en cliquant ici.
Quelques nouveaux manuscrits en ligne sur Gallica
on va voir ici.
Dreyfus face à l’accusation en 1894 : un ensemble de documents inédits exceptionnels
Nous publions ici un ensemble de documents tout à fait exceptionnels, essentiels et absolument inédits – dont juste quelques extraits avaient été publiés dans mon Histoire de l’affaire Dreyfus de 1894 à nos jours –, ensemble exhumé d’un des nombreux fonds oubliés conservés aux Archives nationales : le fonds Demange (AN 387 AP). Parmi de très nombreux papiers d’un intérêt tout relatif, se trouve, dans le dossier 11, cet ensemble de notes rédigées par le capitaine Dreyfus entre le 12 décembre 1894 et le 11 janvier 1895 à l’attention de son avocat : 103 pages et 9 lettres (dont 2 étaient connues ou en partie connues) – 8 à Demange et 1 à un ami. Des notes, on va le lire, qui sont essentiellement constituées des réflexions du capitaine dans le but de préparer sa défense non seulement dans l’optique du procès mais aussi, après la condamnation, sur la manière de mener l’enquête pour permettre de faire éclater la vérité. On y voit Dreyfus essayer de comprendre ce qu’est ce bordereau et d’où il peut venir, analyser d’une manière serrée les dépositions des témoins de l’instruction, le rapport de d’Ormescheville (l’acte d’accusation de 1894), ouvrir des pistes à creuser pour contrer l’accusation et, après avoir été condamné, donner des directives sur la manière d’agir. Un nouveau document qui, en complément aux Carnets et à la biographie de Vincent Duclert, montre bien combien Dreyfus fut « à la hauteur » de son affaire et ne fut pas cette « marionnette de zinc » que certains voulurent voir en lui et surtout, au moment où se manifeste à nouveau la thèse de la culpabilité de Dreyfus, une nouvelle preuve de son innocence et du scandale absolu que furent l’instruction menée contre lui, son procès et sa dégradation.
Philippe Oriol
En Roumanie, d’étonnantes collectionneuses de lettres et d’autographes
À lire dans Le Point en cliquant ici
La correspondance croisée Pierre Louÿs-Georges Louis enfin éditée
Chez Champion, au prix de 95 euros. Annotée par Gordon Millan qui avait donné en 1979 la première biographie de l’auteur d’Aphrodite, elle nous permet, dit l’argumentaire que nous reproduisons ici : « de suivre un dialogue passionnant entre un écrivain qui vivait au cœur des cercles littéraires et artistiques de Paris et un grand fonctionnaire de l’État qui occupa au Caire, à Paris et enfin à Saint-Pétersbourg les postes diplomatiques les plus importants de son époque. Témoignage sur une exceptionnelle relation affective, ces lettres nous fournissent d’intéressants commentaires sur les amitiés littéraires et artistiques de Louÿs avec Mallarmé, Heredia, Régnier, Gide, Valéry, Debussy, Oscar Wilde, pour ne citer qu’eux. Pour leur part, les lettres de Georges Louis, subtilement nuancées, pleines de conseils et d’encouragements et, le cas échéant, de critiques parfois brutales, donnent à cet échange épistolaire une importante dimension historique et politique. Les grands événements de la fin du XIXe siècle défilent devant nos yeux avec de savoureux commentaires souvent très informés: le scandale de Panama, le procès d’Oscar Wilde, l’affaire Dreyfus, Fachoda, la crise marocaine, la crise des Balkans et la catastrophique Première Guerre mondiale. » Compte rendu à venir…
Bernard Lazare et Édouard Drumont : Correspondance
Quelques inédits relatifs à l’affaire Dreyfus
Trouvée sur internet, cette notice d’un catalogue d’une vente de 2013 (vente Ader du 27 juin 2013, lot 268).
Un bel ensemble. On portera une attention particulière à la lettre à une amie de Picquart, lettre de 1901, qui illustre ce que je disais dans mon post en réponse au livre de Robert Harris…