Archives de catégorie : Documents

Une notice pour le moins étonnante

Trouvée sur le très populaire – et par ailleurs très pratique et souvent excellent – Geneanet, cette notice signée « Pierfit » à propos de « Georges Picquart, le Capitaine » (???)

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Publication du Dictionnaire de l’affaire Dreyfus

Nous avons, ici, déjà parlé de ce projet de Dictionnaire biographique et géographique de l’affaire Dreyfus. Chantier entrepris en 1999, il a souvent été retardé par d’autres projets qui le remettaient « à plus tard ». Dictionnaire ouvert dont l’ambition flirte avec l’exhaustivité, de ce fait difficilement assumable par un éditeur, il nous a semblé nécessaire d’en proposer une version digitale qui permettra de plus de profiter de tout ce qu’offre la technologie : moteur de recherches, tri par catégories (lieu, profession, tendance politique, croyance religieuse, etc.), renvois d’une notice à l’autre… et qui surtout demeurera corrigeable, amendable, augmentable à l’infini… Aujourd’hui beaucoup de pages sont écrites et beaucoup restent à l’être… Nous mettrons en ligne les notices progressivement, dans l’ordre alphabétique et au rythme de quelques-unes par jour…

On le trouvera en cliquant à l’adresse : dicoaffairedreyfus.com ou en cliquant : ici.

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Dreyfus face à l’accusation en 1894 : Complément…

Nous avons publié récemment un ensemble extraordinaire – dont on a du mal à comprendre qu’il soit resté si longtemps inédit – de notes de Dreyfus à destination de son avocat (voir ici). Quatre pièces manquaient, extraites en 1899 pour la Cour de cassation et que nous n’avons pas retrouvées dans le fonds BB19 . Elle avaient été publiées – la chose nous avait échappé – en mai 1899 dans Le Figaro (la première) et dans Le Paysan français (les trois suivantes) et reprises par la presse dreyfusarde. Il s’agit de quatre notes écrites pendant le procès qu’on pourra voir en cliquant ici.

Un billet inédit de Picquart à Dreyfus

Anne-Cécile Lévy-Ouazana, arrière petite-fille du capitaine, a eu la gentillesse de nous faire parvenir un billet inédit de Picquart à Dreyfus, en date du 13 juillet 1906, soit au lendemain de l’arrêt de la Cour de cassation réhabilitant Dreyfus :

                                                 Mon cher Dreyfus,
Je vous remercie de votre petit mot. Je me figure votre joie et celle de tous les vôtres. J’aurais préféré, vous le savez, le conseil de guerre, mais je ne m’entête pas. Cela vaut peut-être mieux ainsi.
Mes respects à Madame Dreyfus et cordialement à vous.
G. Picquart.

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Un important inédit : l’instruction Pellieux de novembre-décembre 1897

Si un certain nombre de procédures de l’Affaire ont été publiées pendant l’Affaire et sont aujourd’hui disponibles (voir ici), quelques-unes ne le furent jamais et demeurent inédites. C’est le cas des procédures Pellieux et Ravary, des deux enquêtes Tavernier relatives à Picquart et Du Paty et enfin de l’enquête Duchesne sur de Pellieux. Nous les publierons ici en commençant aujourd’hui avec les deux enquêtes Pellieux (conservées aux AN, BB19 108 et 123) de novembre-décembre 1897, suite à la dénonciation d’Esterhazy par Mathieu Dreyfus le 15 novembre.

Philippe Oriol

Notons toutefois que les trois dépositions Esterhazy avaient seules fait l’objet d’une publication dans le volume d’annexes de l’enquête de la première cassation (La Révision du procès Dreyfus. Enquête de la Cour de cassation, t. II : Instruction de la chambre criminelle, Paris, Stock, 1899, p. 90-105).

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Dreyfus face à l’accusation en 1894 : un ensemble de documents inédits exceptionnels

Nous publions ici un ensemble de documents tout à fait exceptionnels, essentiels et absolument inédits – dont juste quelques extraits avaient été publiés dans mon Histoire de l’affaire Dreyfus de 1894 à nos jours –, ensemble exhumé d’un des nombreux fonds oubliés conservés aux Archives nationales : le fonds Demange (AN 387 AP). Parmi de très nombreux papiers d’un intérêt tout relatif, se trouve, dans le dossier 11, cet ensemble de notes rédigées par le capitaine Dreyfus entre le 12 décembre 1894 et le 11 janvier 1895 à l’attention de son avocat : 103 pages et 9 lettres (dont 2 étaient connues ou en partie connues) – 8 à Demange et 1 à un ami. Des notes, on va le lire, qui sont essentiellement constituées des réflexions du capitaine dans le but de préparer sa défense non seulement dans l’optique du procès mais aussi, après la condamnation, sur la manière de mener l’enquête pour permettre de faire éclater la vérité. On y voit Dreyfus essayer de comprendre ce qu’est ce bordereau et d’où il peut venir, analyser d’une manière serrée les dépositions des témoins de l’instruction, le rapport de d’Ormescheville (l’acte d’accusation de 1894), ouvrir des pistes à creuser pour contrer l’accusation et, après avoir été condamné, donner des directives sur la manière d’agir. Un nouveau document qui, en complément aux Carnets et à la biographie de Vincent Duclert, montre bien combien Dreyfus fut « à la hauteur » de son affaire et ne fut pas cette « marionnette de zinc » que certains voulurent voir en lui et surtout, au moment où se manifeste à nouveau la thèse de la culpabilité de Dreyfus, une nouvelle preuve de son innocence et du scandale absolu que furent l’instruction menée contre lui, son procès et sa dégradation.

Philippe Oriol

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