Archives par étiquette : Zola
Un extrait d’un inédit de Zola…
Nous en parlions en mai… Nous avons reproduit cet extrait en ajout, à la fin du post alors publié à son sujet (voir ici).
le J’accuse de Bernard Lazare
On peut trouver, dans le fonds Lazare de l’Alliance Israélite Universelle (Ms 522), un curieux document. Il s’agit de trois feuillets manuscrits, de 31 par 20 centimètres, foliotés en leur angle supérieur gauche, 20, 21 et 22. Le feuillet 20 est titré : « L’hypothèse », le 21 y fait suite, et le 22 est titré : « Conclusion ». Il y est question du capitaine Dreyfus, du jugement inique qui l’a condamné et de la nécessaire révision. L’écriture nous en est inconnue. Continuer la lecture
« Pour la lumière » : un manuscrit inédit d’Émile Zola
Alain Pagès a eu la gentillesse de nous communiquer ce billet :
Des nouvelles de la Maison Zola-Musée Dreyfus
Bientôt ouvrira officiellement le premier musée permanent de l’affaire Dreyfus dans la maison de Zola. Il sera accompagné d’un site de ressources pour les curieux, les amateurs et les enseignants. On peut déjà consulter la page provisoire de cet site : ici.
Une réédition à lire ou relire : Zola par sa fille
Assassins ! de Jean-Paul Delfino
Un roman qui imagine comment, pour la cause, le fumiste Buronfosse, main armée du nationalisme et de l’antisémitisme, assassina Zola. On y croise toute la fine fleur de l’antidreyfusisme en un roman qui prend quelques belles libertés avec l’histoire et aurait pu être amusant et plutôt agréable à lire si l’auteur ne s’était pas senti obligé de peindre – rigoureusement insupportable et d’une stupidité qui donne une idée assez précise de ce que peut être l’infini – ce portrait de Dreyfus , variation en surenchère de la scène, déjà tout à fait idiote, que nous avait laissée Armand Lanoux dans son Zola ou la conscience humaine.
Dreyfus sur France Inter
Toute cette semaine, à partir de ce 11 novembre, à 14h30, Jean Lebrun parlera de l’affaire Dreyfus.
Compte rendu du J’Accuse de Polanski
« Il me faut des défis, sinon je me fais chier », déclarait Polanski en 2013 aux Inrockuptibles. Ce J’accuse est un de ces défis et sans doute un des plus grands. Et le réalisateur l’a, cinématographiquement parlant, parfaitement relevé en livrant une œuvre remarquablement interprétée (avec tout particulièrement un Grégory Gadebois impressionnant dans le rôle d’Henry), superbement réalisée, d’une réelle beauté formelle et que distingue une reconstitution du Paris de 1894-1899 époustouflante et quelques moments d’une incroyable tension dramatique. Ce J’accuse est au final une parfaite adaptation cinématographique d’An Officer and a Spy de Robert Harris, publié en français sous le titre de D. Comme lui, il repose sur un parti pris original, celui de ne pas voir l’Affaire sous son aspect politique – à l’exception toutefois de ces scènes de déferlement antisémite après la publication du « J’Accuse…! » qui pourraient donner l’impression que la France eut en 1898 sa « nuit de cristal » – mais de s’en tenir, à travers la vision quasi-subjective de Picquart, à la manière dont l’ancien chef de la Section de statistique découvrit le crime contre Dreyfus et comment, ainsi que le dit l’argument, « au péril de sa carrière puis de sa vie, il n’aura de cesse d’identifier les vrais coupables et de réhabiliter Alfred Dreyfus ». Ainsi s’explique, et se justifie pleinement, la disparition de pratiquement tous les acteurs de l’Affaire et une quasi-unité de lieu focalisée sur les bureaux de l’État-major et les (principales) instructions et procès au cours desquels Picquart fut entendu.
Quelques nouveaux manuscrits en ligne sur Gallica
on va voir ici.