Dans le plus grand désordre, une galerie de cartes postales inspirées par l’Affaire, de diverses provenances…
D’autre cartes postale sur le site du MAJH (ici)
Dans le plus grand désordre, une galerie de cartes postales inspirées par l’Affaire, de diverses provenances…
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Tout est dit et la chose est réjouissante car si le Pstt…! se trouve aisément en original à des prix tout à fait abordables, Le Sifflet, lui, est devenu très rare en collection complète et se vend de véritables fortunes…
Le Pstt…! ici
Le Sifflet là
Et pour quelques informations sur ces deux périodiques, on pourra se reporter à deux articles, dus à Raymond Bachollet et à Bertrand Tillier.
Découverte il y a quelques temps sur un site de vente en ligne. En voici la description :
1 L.A.S. (177 x 114), 1 page, datée Jeudi.
« Croyez-vous ces bandits ! (Il s’agit, vous le devinez, de l’incident Picquart). C’est un coup ignoble, mais j’espère que les crapules cette fois-ci seront allés trop loin et que ça cessera. Mais on apprendrait que Picquart s’est suicidé demain ou après que ça ne m’étonnerait pas. On peut le considérer comme mort. On va probablement avertir tout le monde d’ici à huit jours… »
Nous ouvrons une discussion sur la question, bientôt tout aussi lassante que celle du canon de 75, à l’occasion de la prochaine actualité que constitue la publication, annoncée pour octobre, d’un nouvel article sur le dossier secret et la question homosexuelle, dans L’Histoire, de Pierre Gervais, Pauline Peretz et Pierre Stutin (qui remplace Romain Huret) et celle d’un prochain ouvrage des mêmes intitulé : Le Dossier secret de l’affaire Dreyfus (voir à ce sujet notre précédent post : « Dreyfus et la question homosexuelle« ).
Plus de renseignements ici.
Le fac-similé ici
Et la transcription ici
Notez qu’il est possible de le télécharger (menu de gauche)
Félix Faure, Journal à l’Élysée (1895-1899), édition établie par Bertrand Joly, Paris, Éditions des Équateurs, 2009, 408 pages. 21,90 €
Bertrand Joly, qui nous a livré sur la période et tout particulièrement sur le mouvement et la mouvance nationalistes des travaux fondamentaux, nous donne ici à lire le Journal de Félix Faure. Une véritable mine de renseignements qui nous permet aussi de relativiser non seulement l’image de nullité crasse que décernèrent les dreyfusards à Faure (« Il a rejoint le néant, il a dû se sentir chez lui ») mais encore celle de dernier rempart contre la révision que, déjà, nous avaient indiquée les souvenirs de Louis Le Gall (Charles Braibant, Félix Faure à l’Élysée. Souvenirs de Louis Le Gall, Paris, Hachette, 1963). On y voit, entre autres, de quelle manière il fut « tenu » par son ministre de la Guerre qui préféra, comme Faure le lui dit, se placer « dans la main d’Esterhazy » en refusant de donner suite aux demandes de poursuites qu’il préconisait, ne fût-ce que pour les lettres téméraires que le « uhlan » lui écrivait directement. « Une mine d’informations » en effet, sur les coulisses du pouvoir et sur les acteurs du temps mais aussi sur l’Affaire…
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Pierre Dumayet : À la lumière de J’accuse (les intellectuels et l’affaire Dreyfus)
Documentaire réalisé en 1998 par Robert Bober.
On peut le visionner en plusieurs parties en cliquant ici.
L’association Théolib a réédité les Lettres d’un innocent, Cinq années de ma vie, et l’ouvrage de Louis Leblois : L’Affaire Dreyfus. L’iniquité. La réparation. Elle annonce aussi celle d’Un héros, le colonel Picquart de Pressensé.
Plus de renseignements sur http://www.theolib.com/
Serge Doessant, Le Général André. De l’affaire Dreyfus à l’affaire des fiches, Paris, Éditions Glyphe, 2009, 394 pages. 25 €.
Quelle bonne idée que de consacrer une biographie au général André, ministre de la Guerre en remplacement de Galliffet dans le cabinet Waldeck-Rousseau puis dans celui de Combes et un des principaux artisans de la seconde révision qui permit à Dreyfus de recouvrer son honneur. Livre passionnant, écrit d’une plume alerte, il souffre toutefois d’un cruel manque de références empêchant de retrouver aisément les citations données. Il offre toutefois, en plus d’un portrait précis de ce grand ministre de la Guerre, une mise au point assez salutaire sur l’affaire des fiches et ses conséquences, relativisant pour le moins la portée d’une affaire qui toute regrettable qu’elle fût ne fut pas le terrible coup porté à l’armée et au pays que de nombreux commentateurs voulurent y voir.
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