Nous en avions parlé lors de sa diffusion (voir ici). On peut maintenant le voir en cliquant ici.
Archives par étiquette : affaire dreyfus
Un point de vue sur l’attitude des socialistes dans l’affaire Dreyfus : les souvenirs d’Alexandre Zévaès.
Alexandre Zévaès a beaucoup écrit sur l’Affaire. En plus du volume, L’Affaire Dreyfus, qu’il publia en 1931 aux Éditions de la Nouvelle revue critique, dans la collection « Le Sphinx », il a laissé quelques pages sur l’Affaire ou sur les événements qui y furent liés dans de nombreux autres ouvrages : Les Guesdistes (Librairie Marcel Rivière et Cie., 1911), Notes et souvenirs d’un militant (Marcel Rivière, 1913), Histoire de la Troisième République (Les Éditions Georges-Anquetil, 1926), Ombres et silhouettes. Notes et souvenirs d’un militant (Les Éditions Georges-Anquetil, 1928), Jules Guesde (Librairie Marcel Rivière, 1929), Jaurès (Hachette, 1938), Henri Rochefort, le pamphlétaire (Paris, Éditions France-Empire, 1946), Zola (Éditions de la Nouvelle revue critique, 1946), Le Cinquantenaire de J’accuse : 13 janvier 1898-13 janvier 1948 (Fasquelle, 1948) et Clemenceau (Julliard, 1949). Il a aussi donné, entre le 1er janvier et le 15 mars 1936, dans La Nouvelle Revue, une série : « L’Affaire Dreyfus : quelques souvenirs personnels », plus personnelle et détaillée et pour ainsi dire inconnue, qu’il nous a semblé intéressant de publier ici.
À Saint-Gilles (Belgique), le 1er février, une soirée autour de Georges Méliès et l’affaire Dreyfus
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Augustin Hamon, Mémoires d’un en-dehors
L’occasion nous est donnée de parler des sentiments et du rôle qui fut celui d’Augustin Hamon dans l’Affaire après la découverte – il nous avait échappé – des Mémoires d’un en-dehors. Les années parisiennes (1890-1903) d’Augustin Hamon, paru en mai 2013 à l’UBO (Université de Bretagne Occidentale) dans un texte établi par Patrick Galliou.
Un intéressant article sur la relation Jaurès-Péguy
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1934 : l’affaire Dreyfus comme modèle de réflexion pour les communistes face à la montée des périls
Le texte est connu mais mérite d’être lu ou relu pour comprendre de quelle manière un militant communiste et historien, Jean Bruhat, pouvait prendre en 1934 l’exemple de l’Affaire pour inciter le prolétariat à ne pas répéter les erreurs du passés en venant au secours de la République. Entre Guesde et Jaurès, le choix était fait : « nous ne marchons plus ».
Jean Bruhat, L’affaire Dreyfus et le socialisme français (article paru dans Les Cahiers du bochévisme, n° 9, 1er mai 1934.
Quelques études librement consultables
Trouvées sur HAL archives ouverte.fr, ces quelques études :
- Serge Audier, « La république, L’affaire Dreyfus et la raison d’État. Le cas Célestin Bouglé ».
- Sebastien Fath, « Les hommes avant le systeme. Raoul Allier, ou la sincérité intellectuelle dans la Cité ».
- Ludovic Frobert, « Élie Halevy. République et économie (1896-1914).
- Laurent Rollet, « Des mathématiciens dans l’affaire Dreyfus ? ».
Trouvées aussi deux autres études de Laurent Rollet :
La curieuse page de Wikiquote consacrée à l’affaire Dreyfus…
La page de Wikiquote sur l’Affaire donnait jusqu’il y a deux minutes, outre deux citations de Charles Péguy, quatre citations dans la rubrique divers :
- deux extraites de L’Histoire de l’Action française de Lazare de Gérin-Ricard et de Louis Truc,
- une d’Isidore Bertrand tirée de son La Franc-maçonnerie (« Cette alliance des fils de la Veuve avec la synagogue et les disciples de Calvin peut être considérée comme un commencement de preuve à l’appui de notre thèse. Si les membres de cette Triplice ne formaient pas une seule et même famille, sous trois noms différents, auraient-ils soutenu avec une ardeur égale la cause de Dreyfus et travaillé comme ils l’ont fait à la désorganisation de nos forces nationales ? »
- et une dernière – allons savoir pourquoi… – de l’agent de comiques Alain Soral : « Quant à l’inutile débat sur l’innocence ou la culpabilité du petit capitaine-alibi, il fallait forcément que Dreyfus fût innocent pour qu’il y ait « affaire »; puisque si Dreyfus avait été juif et coupable, le monde n’en aurait pas plus entendu parler que s’il avait été innocent, mais breton »…
Nous avons donc ajouté trois pour contrebalancer cette étonnante sélection : de Cornély, Lazare et Sébastien Faure. Voir ici.
2017. Centenaire Mirbeau
2017 : centenaire de la mort de Mirbeau. Les premières initiatives de Pierre Michel (cliquer ici)… à suivre.
La correspondance croisée Pierre Louÿs-Georges Louis enfin éditée
Chez Champion, au prix de 95 euros. Annotée par Gordon Millan qui avait donné en 1979 la première biographie de l’auteur d’Aphrodite, elle nous permet, dit l’argumentaire que nous reproduisons ici : « de suivre un dialogue passionnant entre un écrivain qui vivait au cœur des cercles littéraires et artistiques de Paris et un grand fonctionnaire de l’État qui occupa au Caire, à Paris et enfin à Saint-Pétersbourg les postes diplomatiques les plus importants de son époque. Témoignage sur une exceptionnelle relation affective, ces lettres nous fournissent d’intéressants commentaires sur les amitiés littéraires et artistiques de Louÿs avec Mallarmé, Heredia, Régnier, Gide, Valéry, Debussy, Oscar Wilde, pour ne citer qu’eux. Pour leur part, les lettres de Georges Louis, subtilement nuancées, pleines de conseils et d’encouragements et, le cas échéant, de critiques parfois brutales, donnent à cet échange épistolaire une importante dimension historique et politique. Les grands événements de la fin du XIXe siècle défilent devant nos yeux avec de savoureux commentaires souvent très informés: le scandale de Panama, le procès d’Oscar Wilde, l’affaire Dreyfus, Fachoda, la crise marocaine, la crise des Balkans et la catastrophique Première Guerre mondiale. » Compte rendu à venir…