Archives par étiquette : histoire de l’affaire Dreyfus

Augustin Hamon, Mémoires d’un en-dehors

BNP_N61_Cx117_0056L’occasion nous est donnée de parler des sentiments et du rôle qui fut celui d’Augustin Hamon dans l’Affaire après la découverte – il nous avait échappé – des Mémoires d’un en-dehors. Les années parisiennes (1890-1903) d’Augustin Hamon, paru en mai 2013 à l’UBO (Université de Bretagne Occidentale) dans un texte établi par Patrick Galliou.

Continuer la lecture

1934 : l’affaire Dreyfus comme modèle de réflexion pour les communistes face à la montée des périls

Le texte est connu mais mérite d’être lu ou relu pour comprendre de quelle manière un militant communiste et historien, Jean Bruhat, pouvait prendre en 1934 l’exemple de l’Affaire pour inciter le prolétariat à ne pas répéter les erreurs du passés en venant au secours de la République. Entre Guesde et Jaurès, le choix était fait : « nous ne marchons plus ».

Jean Bruhat, L’affaire Dreyfus et le socialisme français (article paru dans Les Cahiers du bochévisme, n° 9, 1er mai 1934.

Quelques études librement consultables

Trouvées sur HAL archives ouverte.fr, ces quelques études :

Trouvées aussi deux autres études de Laurent Rollet :

La curieuse page de Wikiquote consacrée à l’affaire Dreyfus…

921px-Wikiquote-logo-big-frLa page de Wikiquote sur l’Affaire donnait jusqu’il y a deux minutes, outre deux citations de Charles Péguy, quatre citations dans la rubrique divers :

  • deux extraites de L’Histoire de l’Action française de Lazare de Gérin-Ricard et de Louis Truc,
  • une d’Isidore Bertrand tirée de son La Franc-maçonnerie (« Cette alliance des fils de la Veuve avec la synagogue et les disciples de Calvin peut être considérée comme un commencement de preuve à l’appui de notre thèse. Si les membres de cette Triplice ne formaient pas une seule et même famille, sous trois noms différents, auraient-ils soutenu avec une ardeur égale la cause de Dreyfus et travaillé comme ils l’ont fait à la désorganisation de nos forces nationales ? »
  • et une dernière – allons savoir pourquoi… – de l’agent de comiques Alain Soral : « Quant à l’inutile débat sur l’innocence ou la culpabilité du petit capitaine-alibi, il fallait forcément que Dreyfus fût innocent pour qu’il y ait « affaire »; puisque si Dreyfus avait été juif et coupable, le monde n’en aurait pas plus entendu parler que s’il avait été innocent, mais breton »…

Nous avons donc ajouté trois pour contrebalancer cette étonnante sélection : de Cornély, Lazare et Sébastien Faure. Voir ici.

La correspondance croisée Pierre Louÿs-Georges Louis enfin éditée

pierre-louysChez Champion, au prix de 95 euros. Annotée par Gordon Millan qui avait donné en 1979 la première biographie de l’auteur d’Aphrodite, elle nous permet, dit l’argumentaire que nous reproduisons ici : « de suivre un dialogue passionnant entre un écrivain qui vivait au cœur des cercles littéraires et artistiques de Paris et un grand fonctionnaire de l’État qui occupa au Caire, à Paris et enfin à Saint-Pétersbourg les postes diplomatiques les plus importants de son époque. Témoignage sur une exceptionnelle relation affective, ces lettres nous fournissent d’intéressants commentaires sur les amitiés littéraires et artistiques de Louÿs avec Mallarmé, Heredia, Régnier, Gide, Valéry, Debussy, Oscar Wilde, pour ne citer qu’eux. Pour leur part, les lettres de Georges Louis, subtilement nuancées, pleines de conseils et d’encouragements et, le cas échéant, de critiques parfois brutales, donnent à cet échange épistolaire une importante dimension historique et politique. Les grands événements de la fin du XIXe siècle défilent devant nos yeux avec de savoureux commentaires souvent très informés: le scandale de Panama, le procès d’Oscar Wilde, l’affaire Dreyfus, Fachoda, la crise marocaine, la crise des Balkans et la catastrophique Première Guerre mondiale. » Compte rendu à venir…

Les souvenirs de Bernard Lazare sur son engagement dans l’affaire Dreyfus

7160Nous reprenons ici, comme nous l’avons fait pour la correspondance de Lazare avec les Dreyfus (ici) et celle avec Drumont (ici), un document que nous avions publié en 1999 dans le volume Bernard Lazare anarchiste et nationaliste juif (Honoré Champion), aujourd’hui difficile à trouver : le mémoire que Lazare écrivit pour Reinach et à sa demande au sujet de son engagement et de son action dans l’Affaire. Nous en avons repris les notes, pour les actualiser et en corriger quelques points dont nous n’avions alors pas les réponses.
po

Continuer la lecture

Bernard Lazare et Édouard Drumont : Correspondance

1315232-Judas_défendu_par_ses_frèresNous reprenons ici la publication de cette correspondance parue à l’origine en 1999 dans notre volume : Bernard Lazare anarchiste et nationaliste juif (Honoré Champion).
po

Continuer la lecture