Sous la direction de Carol Iancu
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Une petite présentation ici de cet ouvrage sur lequel nous reviendrons.
Au seuil de son centième anniversaire, Marcel Thomas nous a quittés hier. Ancien conservateur en chef du cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale, inspecteur général des bibliothèques, président de la SIHAD, il avait publié en 1961 une Affaire sans Dreyfus qui devait faire date, demeurant presque cinquante après sa publication un des livres essentiels sur l’Affaire. Pour ainsi dire la première fois (n’oublions le livre de Marcel Beaumont), Marcel Thomas avait proposé un livre sur l’Affaire reposant sur un travail de dépouillement systématique d’archives et tout particulièrement du fameux BB19, fonds de la Cour de cassation conservé aux Archives nationales. Travail pionnier, il avait à proprement parler lancé les études dreyfusiennes.
Toujours actif, Marcel Thomas, en 2014, lors de l’événement organisé pour la sortie de L’Histoire de l’affaire Dreyfus et 1894 à nos jours, avait évoqué les pistes de recherches qu’il fallait ouvrir et celles qu’il avait décidé de suivre pour les années à venir et, il y a quelques jours encore, il mettait la dernière main à un article sur Picquart et madame Monnier.
C’est un grand historien, un modèle et surtout un ami que nous perdons aujourd’hui.
les 8-10 juin 2017. Voir ici
Vu sur ebay, au prix de 4 400 + 200 € de port, un tableau ainsi décrit :
Ancien et grand tableau huile sur toile portrait d’Emile Zola, représentation présumée de la lettre » J’accuse « . Le tableau est signé L.Barbut. 99.Luc Barbut Davray ( 1863-1926 )
Un Zola qui doit être un Léon Zola ou un Eulethère Zola.
Le vendeur a été prévenu sans succès…
Pour mémoire, un Zola prénommé Émile :
À paraître aux éditions Grasset, les Lettres à la marquise d’Alfred Dreyfus.
La correspondance – en partie croisée (il ne demeure des lettres de la marquise qu’une recopie partielle de Dreyfus) – de la marquise Arconati Visconti avec Alfred Dreyfus. Une correspondance que les deux amis entretinrent de 1899 à 1923 et qui, sur fond de « troisième affaire Dreyfus », du vote de la loi de Séparation, du « règne » de Clemenceau, de la panthéonisation de Zola et de l’attentat de Grégori, et de la Grande Guerre, voit défiler le « vieil amoureux » de la marquise, Émile Combes, le « problématique » Jaurès, le « décevant » Clemenceau et les amis Molinier, Monod, Reinach, etc. Une correspondance qui permet de mieux connaître celui qui a donné son nom à l’Affaire et qui est décidément bien plus intéressant que ce qu’on en a souvent dit.
Parution le 22 mars 2017. Prix : 23 €.
À paraître dans la célèbre Collection rouge des éditions Grasset.
Il s’agit d’une nouvelle édition, revue sur la manuscrit et le tapuscrit conservés à la Bibliothèque nationale de France.
Sortie le 22 mars 2017 au prix de 11.70 €.
Dans le cadre du centenaire Mirbeau, Octave Mirbeau et la société française de « Belle Époque »
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