Charles Péguy et les Juifs
Colloque co-organisé par l’Association œcuménique Charles-Péguy, l’Amitié Charles Péguy, l’Amitié Judéo-Chrétienne de France.
Programme :
A la fin de l’année ou au début de la prochaine paraîtront, aux éditions du Sandre, les œuvres complètes de Bernard Lazare. Tous ses textes, tous, dont de très nombreux inédits et enrichis de nombreux extraits de sa correspondance. Ce volume, qui sortira en librairie en même temps que les œuvres complètes de Zo d’Axa, sera le premier d’une série qui proposera l’œuvre complète de quelques auteurs anarchisants de la période symboliste.
à suivreLe dernier livre d’Uri Eisenzweig est tout à fait passionnant. Il nous interroge d’une manière originale et hardie et nous offre une explication de cet « étonnant chassé-croisé » que fut le moment où coïncidèrent le silence de Bernard Lazare et la prise de parole de Barrès, en novembre-décembre 1897. Nous en parlerons plus loin en tentant tout au long de ce post de répondre, soit parce qu’il les laisse ouverte soit parce qu’il propose des réponses auxquelles il est possible, je crois, d’apporter quelques précisions, aux questions qu’il pose et qui articulent sa démonstration.
Dans mon petit post d’hier sur Soral et sa réédition de L’Antisémitisme son histoire et ses causes de Lazare, je disais que je continuerais dès que j’aurais lu la préface. Je viens de la trouver sur internet et je me propose donc de la commenter.
Alain Soral, maître à « penser » du « comique » Dieudonné, défraie la chronique avec sa maison d’édition. Après la réédition du Salut par les Juifs de Léon Bloy, réédition abusive qui a suscité une salutaire réponse de Pierre Glaudes (voir ici), Soral continue à rééditer des textes dont la loi sur le droit d’auteur lui permet de se saisir.
Sur Gallica, les scans de l’essentiel de ses ouvrages (on clique ici) et un choix de textes plus particulièrement anarchistes, en mode texte, sur kropot.free.fr (on clique ici)
Allia vient de rééditer sous le titre La Question juive le volume qu’il avait publié en 1992 sous le titre Juifs et antisémites. Il s’agit de tous ses textes, de 1890 à sa mort, sur la question juive, la judéité et l’antisémitisme. Pensé pour répondre à quelques-uns qui viennent régulièrement puiser dans quelques textes de jeunesse pour consolider par une voie juive leur antisémitisme, ce livre permet de voir quel fut l’itinéraire intellectuel sur ces questions du premier des dreyfusards. Un itinéraire qui le mena vers un nationalisme juif et un sionisme d’inspiration libertaire.
Diffusé le 19 mars dernier sur France 2, après un temps de sommeil du fait d’un différend entre les auteurs et la chaîne sur l’heure de passage à l’antenne, cette biographie filmée de Drumont a fait beaucoup de bruit avant sa diffusion pour un score assez décevant (5 % de part de marché) derrière Dr House, Scènes de ménages et Famille d’accueil, respectivement diffusés sur TF1, M6 et France 3. Et c’est bien dommage car, globalement, ce téléfilm n’est pas sans mérites.