Viennent s’ajouter à la collection de quotidiens déjà numérisés (voir ici), La Lanterne et Le Rappel. On clique sur les noms ou sur les images pour les consulter.
La lettre est connue mais comme elle est repassée en vente récemment dans l’incroyable collection Dominique de Villepin (organisée par Pierre Bergé et associés, 29 novembre 2013, n° 421), redonnons-là pour le témoignage important qu’elle représente.
Trouvés sur le même Musée des lettres et manuscrits, quatre textes d’Anatole France. Il s’agit de son discours au meeting présidé par Duclaux du 28 novembre 1898 ; le deuxième au meeting en l’honneur de Picquart du 3 décembre 1898 ; la fin de son discours prononcé en faveur du droit syndical des Instituteurs, le 22 février 1906 ; et celui prononcé au banquet offert à Aristide Briand, à la suite du vote de la loi de Séparation, le 6 juillet 1905.
Au lendemain même de sa réhabilitation, Dreyfus avait été l’objet d’attaques de la part de la presse nationaliste et tout particulièrement de L’Action française. Devait-il réagir ?
Nous l’attendions, elle est arrivée. Même si nombreuses furent les tentatives biographiques de qualité (on pensera à l’essai de Jean-Pierre Rioux), la référence demeurait encore à cet égard le travail, ancien, d’Harvey Goldberg. Gilles Candar et Vincent Duclert nous livrent donc la toute dernière biographie du grand socialiste, une biographie assurément qui fera date. Pourtant, notre déception, il faut le dire, est grande. Si l’ensemble en est tout à fait remarquable, les deux chapitres consacrés à l’Affaire nous laissent quelque peu sur notre faim et tout particulièrement en ce qui concerne la première phase, celle de la prise de conscience et de l’engagement.