Trouvée sur un catalogue de libraire en ligne, cette intéressante lettre de Déroulède à Barrès écrite de la Santé le 10 septembre 1899 :
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Gilles Candar et Vincent Duclert, Jean Jaurès
Nous l’attendions, elle est arrivée. Même si nombreuses furent les tentatives biographiques de qualité (on pensera à l’essai de Jean-Pierre Rioux), la référence demeurait encore à cet égard le travail, ancien, d’Harvey Goldberg. Gilles Candar et Vincent Duclert nous livrent donc la toute dernière biographie du grand socialiste, une biographie assurément qui fera date. Pourtant, notre déception, il faut le dire, est grande. Si l’ensemble en est tout à fait remarquable, les deux chapitres consacrés à l’Affaire nous laissent quelque peu sur notre faim et tout particulièrement en ce qui concerne la première phase, celle de la prise de conscience et de l’engagement.
Quelques photographies d’acteurs de l’Affaire
Issues du fonds Lipschutz de la Brandeis university
Un colloque sur l’Affaire en Israël
En voici le programme :
A paraître… Les œuvres complètes de Bernard Lazare…
A la fin de l’année ou au début de la prochaine paraîtront, aux éditions du Sandre, les œuvres complètes de Bernard Lazare. Tous ses textes, tous, dont de très nombreux inédits et enrichis de nombreux extraits de sa correspondance. Ce volume, qui sortira en librairie en même temps que les œuvres complètes de Zo d’Axa, sera le premier d’une série qui proposera l’œuvre complète de quelques auteurs anarchisants de la période symboliste.
L’Affaire dans quelques récents numéros de revues universitaires I
Une petite récolte que nous ferons tous les 6 mois.
Une journée d’hommage à Victor et Ilona Basch
En présence de Françoise Basch, des communications des amis André Hélard, Colette Cosnier, Emmanuel Naquet, Pascal Ory, etc.
La journée en vidéo en suivant ce lien
Une nouvelle pièce de théâtre sur l’Affaire à Lyon
2014, année Jaurès
Uri Eisenzweig, Naissance littéraire du fascisme
Le dernier livre d’Uri Eisenzweig est tout à fait passionnant. Il nous interroge d’une manière originale et hardie et nous offre une explication de cet « étonnant chassé-croisé » que fut le moment où coïncidèrent le silence de Bernard Lazare et la prise de parole de Barrès, en novembre-décembre 1897. Nous en parlerons plus loin en tentant tout au long de ce post de répondre, soit parce qu’il les laisse ouverte soit parce qu’il propose des réponses auxquelles il est possible, je crois, d’apporter quelques précisions, aux questions qu’il pose et qui articulent sa démonstration.