Archives par étiquette : l’affaire Dreyfus
2014, année Jaurès
Uri Eisenzweig, Naissance littéraire du fascisme
Le dernier livre d’Uri Eisenzweig est tout à fait passionnant. Il nous interroge d’une manière originale et hardie et nous offre une explication de cet « étonnant chassé-croisé » que fut le moment où coïncidèrent le silence de Bernard Lazare et la prise de parole de Barrès, en novembre-décembre 1897. Nous en parlerons plus loin en tentant tout au long de ce post de répondre, soit parce qu’il les laisse ouverte soit parce qu’il propose des réponses auxquelles il est possible, je crois, d’apporter quelques précisions, aux questions qu’il pose et qui articulent sa démonstration.
Une table ronde sur la mort de Zola
Dans le cadre des Nuits du savoir et autour de la thématique suivante : « Je doute donc je suis », une table ronde se posera la question suivante : Emile Zola a-t-il été assassiné ?
Y participeront : Martine Le Blond-Zola, arrière-petite-fille d’Emile Zola – Yael Perl, arrière-petite-fille d’Alfred Dreyfus – Henri Mitterand, professeur émérite de littérature à la Sorbonne et à l’université Columbia de New York, spécialiste de l’oeuvre d’Emile Zola, président de la Société littéraire des Amis d’Émile Zola – Philippe Oriol, historien.
Une table-ronde mModérée par Paule-Henriette Levy et Marine Bouaziz (RCJ 94.8/ FSJU).
Entrée : 5 €. Réservations ici
Dictionnaire historique et critique du racisme
Dreyfus et Bernard Lazare nouveaux produits du marketing antisémite
Alain Soral, maître à « penser » du « comique » Dieudonné, défraie la chronique avec sa maison d’édition. Après la réédition du Salut par les Juifs de Léon Bloy, réédition abusive qui a suscité une salutaire réponse de Pierre Glaudes (voir ici), Soral continue à rééditer des textes dont la loi sur le droit d’auteur lui permet de se saisir.
Un document amusant…
Trouvée récemment une petite carte de Gonse, alors colonel, à l’avocat Labori pour le féliciter. Nos recherches ne nous ont pas permis de savoir de quoi il s’agissait précisément mais il est amusant de voir avant 1893, date de sa nomination au grade de général (il est alors chef du 4e Bureau de l’État-major), Gonse féliciter son futur adversaire. Et il est surtout amusant de le voir écrire « Labori » en commettant une faute à son nom….
Et on continue avec les âneries… Le Dreyfus de Didier van Cauwelaert au Théâtre national de Nice
Musique Michel Legrand · Livret Didier van Cauwelaert
Mise en scène et lumière Daniel Benoin
Création mondiale · Avec [distribution en cours], les Chœurs et l’Orchestre de l’Opéra de Nice · Décor Jean-Pierre Laporte · Costumes Nathalie Bérard-Benoin · Vidéo Paulo Correia · Production Théâtre National de Nice – CDN Nice Côte d’Azur, Opéra de Nice
Une place Alfred Dreyfus à Dunkerque
Extrait de Dunkerque Magazine (n° 240, mai 2013) :
La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) posera la plaque « Place du Capitaine Alfred Dreyfus » le vendredi 10 mai à 17 h dans le quartier du Grand Large. Cette cérémonie sera suivie à 18 h du vernissage à l’hôtel communautaire de l’exposition « Émile Zola, Alfred Dreyfus, un moment de la conscience humaine » qui sera présentée jusqu’au 17 mai. Une conférence de Guy Crépin, commissaire de l’exposition, complétera cet hommage le samedi 11 mai à 10 h à la CUD.
Un inédit de Dreyfus entre à la BNF
Charles Dreyfus, petit-fils du capitaine, vient de faire don à la BNF des souvenirs inédits du capitaine.
La « remise » officielle a eu lieu en présence d’Aurélie Fillippeti, Bruno Racine, Jacqueline Sanson, Isabelle le Masne de Chermont, Guillaume Fau et Mauricette Berne. Comme écrit sur le site de la BNF : « Le 4 juillet, la ministre de la Culture et de la Communication a reçu M. Charles Dreyfus à l’occasion de la remise du manuscrit Souvenirs rédigé par son grand-père Alfred Dreyfus en 1931, en présence du président de la BnF, de la directrice générale, d’Isabelle le Masne de Chermont et Guillaume Fau, département des Manuscrits.